Notre méthodologie

Notre approche s’inspire de l’éthno-méthodologie, basée notamment sur l’écoute active de témoins.
Nous n’imitons ni les études quantitatives ni les études qualitatives.

 

Originalité du projet.
Le projet est parti d’un appel à participation spontané lancé auprès de jeunes âgés de 15 à 30 ans (en France) dans les premiers jours du confinement lié à la crise sanitaire de la Covid-19, en mars 2020.

Les jeunes ont ensuite proposé à leur réseau de les rejoindre, élargissant ainsi notre fichier par capillarité. Sur une base de donnée de 120 personnes tournant en flux continu, une cinquantaine de jeunes ont répondu durant une année.

 

Critère n°1 la motivation au projet.
Les profils sont issus de différents milieux sociaux. Ils sont collégiens, lycéens, étudiants, jeunes actifs basés en régions ou à Paris. Ils sont critérisés par affinités et centres d’intérêt.

 

Contrat de confiance.
Seul, un contrat de confiance réciproque et de respect des témoignages s’est imposé comme garant de la motivation et de l’implication de notre communauté.

 

Les outils d’animation.
Ils sont animés toutes les semaines grâce à un compte Instagram dédié sur lequel ils reçoivent des informations ou répondent à des questions. Ils sont libres de répondre au gré de leur intérêt.

 

Une structure d’étude en trois temps. Avant, Pendant, Après.
– Une introduction sur le temps d’avant qui donne un éclairage sur la génération et ses contours comportementaux et affinitaires.
– Un temps pendant durant lequel pendant les 8 semaines de confinement, nous avons adressé chaque semaine, un questionnaire aux jeunes volontaires. Lors du dé-confinement, nous avons espacé les questionnaires et mis en place des entretiens en live et en visio conférence tous les mois jusqu’à la fin de l’été. A partir de la rentrée nous avons organisé des sessions autour de thématiques ciblées jusqu’en janvier
– Un temps prospectif d’après où nous avons abordé la construction des imaginaires pour 2030 (partie inachevée à ce jour).

 

Beaucoup de points de contact très courts.
Nous avons privilégié la récurrence articulée autour de 6 thématiques pour suivre l’évolution des récits : la vie sociale (le rapport au corps, l’intimité), la vie économique (la consommation), la vie politique (les communs, la citoyenneté), la relation à l’environnement, au médias, la vie numérique.

 

Valoriser le témoignage personnel.
Notre analyse pose un point de vue sur la génération d’individus que nous avons observé pendant un an. Ce panel n’est pas anonyme. Il est constitué d’individus qui ont répondu de manière sincère et personnelle.  Elle correspond au dialogue que nous voulons engagé et soigné avec eux sur le long terme.